Ici, c'est pour parler des diverses formes de mendicité que vous rencontrez en Suisse, voire dans les transports en commun.
Mendicité, on parle de toi ici. De te fabula narratur hic.
J'ouvre l'aumône :
Les mendiants bannis chez la moitié des Vaudois
Qu'en pensez-vous ?
En tout cas, j'ai l'impression de voir de plus en plus de mendiants, que ce soit à Fribourg, à Lausanne ou à Sion. Par exemple, Sion, ces derniers mois, il ne s'est pas passé une semaine sans que je ne voie une personne jouer de la musique dans le passage sous-feu tout au sud de l'Avenue de la Gare. [Bon, vous me direz peut-être qu'elle fournit une prestation musicale...]
La plupart du temps, je dis NON, et continue mon chemin sans ralentir ni accélérer.
Si une personne que je ne connais pas m'aborde dans la rue, la probabilité qu'elle mendie est très proche de 1. [Parallèlement, de moins en moins me demandent des informations touristiques. Sûrement que les touristes divers ont appris à s'informer.
Ne pas se faire avoir :
- par le tutoiement, (plus familier, plus sympathique... pour augmenter la probabilité que tu accèdes à sa demande)
- par le pied-dans-la-porte, (précéder une requête A d'une requête peu contraignante, moins que A ; demander l'heure, puis demander deux francs, voire plus si tu commences à donner deux francs...)
- par la porte-au-nez, (commencer d'emblée par une requête excessive puis suivre par une requête moindre ; demander dix francs, refus, demander deux francs...)
- les arguments "J'ai besoin de manger.", etc.,
- les "faux touristes" qui vendent des cartes à quinze francs, s'affirmant étudiants voyageurs... speakant en English...,
- les tentatives de culpabilisation, ("Égoïste", "Hé mec ! sois sympa...")
- ...
Idem pour les stands ONG qui t'assaillent à la gare de Sion. Bon, j'ai toujours l'excuse de dire que je suis pressé. Le train va arriver. Les personnes aux stands ONG ont aussi bien rôdé leurs méthodes de persuasion. À nous de rôder nos méthodes de non-accession à leurs requêtes, dans la joie et la bonne humeur.