Les Suissesses et les Suisses semblent aimer le 4x4 et le diesel.
Les 4x4, aussi, galvanisent les foules: en 2016, 44% des mises en circulation de voitures neuves en Suisse portaient sur des versions à traction intégrale. Parmi ces dernières, la moitié a porté sur des «SUV», des tout-terrain, lourds et sportifs qui émettent plus de gaz polluants.
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«Les Suisses aiment les SUV car leur position surélevée leur donne un sentiment de sécurité, qui plaît aux femmes, elles ont un grand coffre, pratique pour les poussettes et les vélos, et pour les routes de montagne»
Les femmes suisses aiment polluer ?
La position surélevée, c'est comme pour les talons hauts ?
«L’explosion du parc automobile n’est pas saine», estime de son côté Lucien Willemin, auteur de En voiture Simone, un livre qui souligne l’impact des quatre roues sur l’environnement. «Les programmes politiques nous invitent à changer de véhicule pour, nous dit-on, polluer moins. C’est une grave erreur. On est tellement obnubilé par le rejet de CO2 qu’on oublie les substances toxiques rejetées dans l’eau, l’air et les sols lors de la fabrication. Or comment compenser cette pollution-là en utilisant sa voiture? Dans les faits, plus nous fabriquons plus nous abîmons la vie. Nous naviguons avec des œillères.»
Les Suissesses et les Suisses dépendants de la voiture ?
Faites comme moi : passez-vous de voiture et utilisez les transports publics (ou le vélo et autres véhicules non motorisés).
Bon, en parallèle, il faut étoffer l'offre de transports en commun dans les alpes et autres endroits où il est quasi-inexistant, en soirée, ainsi qu'en fin de semaine.
Je vous prépare un parfum à base micro-particules et perturbateurs endocriniens ?
N'ai-je pas entendu parler d'un projet de télécabine Sion-Veysonnaz ?
