Un article me fait mousser la goutte au dehors du vase :
Les cyclistes dans le collimateur: 143 amendes en deux heures
Il est vrai que je vois régulièrement des bicyclistes ne pas respecter le feu rouge à des carrefours cruciformes, notamment :
- quand ils tournent à droite (en Suisse ; en Suisse, nous roulons à droite, les giratoires sont dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, contrairement au Royaume-Uni),
- quand "il n'y a pas un chat" (un peu à l'instar de beaucoup de piétons).
Je ne suis pas cycliste mais envisage éventuellement de le devenir. Dans le cas où je franchirais le pas, je pensais plutôt à prendre connaissance des règles de circulation des bicyclistes (vélos électriques ou non ; les motos et les vélomoteurs ne m'intéressent pas).
Mais la tâche n'est pas facile :
- dans les diverses villes, où aucune piste cyclable n'est prévue (ils n'avaient pas pensé, à l'époque, que la conscience écologique patranourrait prendre l'ascendant),
- à la campagne, où non seulement, il manque beaucoup de pistes pour bicycles mais aussi beaucoup de trottoirs pour piétons. [Exemple : marcher de Posieux à Matran, ce que j'avais fait hebdomadairement, en marchant sur l'herbe.]
En tout cas, pour ma part, je pense qu'on pense trop au confort des voitures et pas assez au confort des bicycles et des piétons.
SI l'aménagement du territoire et de la mobilité continue ainsi, faut pas s'étonner que diverses personnes fassent des cyclistes les boucs émissaires.
[En plus, au niveau écologique, les Suisses ne font pas forcément bonne figure : ils prennent beaucoup l'avion. Pour un prochain voyage vers Dublin (la Guinness
), je songe à prendre le train jusqu'à London (sous la Manche), puis le train jusqu'à Holyhead, puis le bateau de Holyhead à Dublin, histoire de réduire la distance parcourue en bateau. Le bateau est, paraît-il, moins polluant que l'avion, mais reste quand même bien plus polluant que la voiture.Le tout se fera avec mon appareil de photo, ou ne se fera pas.